Cheminement académique
2020-présent: Professeur
Université du Québec à Montréal, Montréal, QC
2017-2020: Senior scientist
ETH Zurich, Zürich, Suisse (groupe Renato Zenobi)
2014-2017: Chercheur postdoctoral
Northwestern University, Evanston, IL (groupe Richard P. Van Duyne)
2009-2014: Étudiant au doctorat
Université Laval, Québec, QC (groupe Peter McBreen)
2007-2009: Étudiant à la maîtrise
Université Laval, Québec, QC (groupe Tigran Galstian)
Unités de recherche
- Centre de recherche sur les nanomatériaux et l'énergie (NanoQAM)
Projets de recherche et/ou de recherche-création en cours
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Études in situ de nanomatériaux comme électrocatalyseurs
Les électrocatalyseurs sont la clé pour obtenir des carburants chimiques (H2, hydrocarbures par réduction du CO2) à partir d'électricité renouvelable, à grande échelle. En particulier, les catalyseurs les plus performants pour la synthèse de l'hydrogène sont des métaux rares et précieux comme le platine ou l'iridium. Ainsi, si nous voulons permettre l'utilisation de l'hydrogène vert à grande échelle, nous devons trouver des catalyseurs aussi efficaces que le platine qui contiennent uniquement des éléments abondants et peu coûteux.
Nous étudions in situ le comportement d'électrocatalyseurs formés de nanomatériaux 2D, qui ont montré des promesses pour la synthèse de l'hydrogène par hydrolyse ou d'hydrocarbures par électroréduction du CO2. La structure du catalyseur tel que synthétisé ou au repos n'est pas, de manière générale, la forme active. Il est donc nécessaire d'étudier les matériaux d'électrode in situ, c'est-à-dire pendant qu'ils font leur travail de catalyse.
Nous nous concentrons sur la spectroscopie Raman in situ, une technique particulièrement adaptée à l'étude de la structure chimiques aux interfaces électrochimiques en solution aqueuse. Plus particulièrement, nous utilisons la spectroscopie Raman augmentée par la surface (Surface Enhanced Raman Spectroscopy, SERS) qui permet d'obtenir une très grande sensibilité et peut être utilisée pour étudier de façon spécifique les molécules et matériaux en surface. Son utilisation nous permettra de lever le voile sur la relation entre structure à l'interface électrode/électrolyte et activité catalytique.